Il y a de cela quelques temps, je vous avais présenté ma recette d’okonomiyaki (ici). Aujourd’hui, j’ai testé une nouvelle garniture, assez conforme à ce que l’on peut trouver au Japon: des lamelles d’encornet préalablement sautées à la poêle (attention à ne pas trop les cuire) et du jambon grillé (1t par personne). J’ai ajouté un peu de persillade à la pâte, ainsi que pas mal de fromage râpé et un soupçon d’huile de sésame. Avant de servir, j’ai surmonté mes okonomiyaki de poireau cru très finement émincé, de concombre, de ketchup et d’une càc de la fameuse sauce Deluxe de chez Macdonald (rien ne se perd, tout se transforme). C’était absolument délicieux, même pour Cher et Tendre qui ne considère habituellement pas l’encornet comme une espèce comestible.

Pour une fois que Cher et Tendre exprimait une envie en passant devant le rayon poissonnerie, il fallait bien faire quelque chose de top avec l’objet de son caprice: un beau morceau d’ espadon. Prise d’une envie de cuisine indienne, je me suis lancée dans la réalisation d’un curry très doux, plus parfumé qu’épicé. Pour le riz, je me suis directement inspirée d’un plat que je mange souvent au restaurant indien « Le Kashmir » (je vous le recommande, il est dans mes liens).

Ingrédients pour deux personnes:

- 1 ou 2 pavé(s) d’espadon (en fonction de leur taille, de votre appétit et de votre porte-monnaie)
- 1 carotte
- 1/2 courgette
- 1/2 poivron
- 1 oignon
- 350mL de lait de coco (de très bonne qualité, pas du SuziWan)
- 1 cube de bouillon de poulet
- curry de Madras, carvi, cardamome, coriandre, persillade, poivre, poudre de chili, graines de moutarde jaune

- riz basmati (à doser en fonction de votre appétit)
- 1 cube de bouillon de poulet
- 1 poignée de raisins secs
- 1 poignée d’amandes concassées
- 50mL de lait de coco

Préparation:

Emincer les légumes. Dans une cocotte, les faire sauter dans l’huile. Ajouter 1 bonne càc de curry, 1/2 càc de carvi, 1/2 càc de coriandre et 1/2 càc de graines de moutarde pillés ensemble, un peu de persillade et de poivre, quatre ou cinq gousses de cardamome. Pour la poudre de chili, c’est à vous de savoir quelle intensité vous souhaitez donner au plat. Je recommande deux pointes de couteau. Mélanger. Verser le lait de coco. Ajouter le cube de bouillon. Laisser mijoter pendant 10mn. Pendant ce temps, ôter la peau de l’espadon, le couper en cubes grossiers. Dans une cocotte minute, faire chauffer un peu d’huile. Verser le riz en pluie avec les amandes concassées et les raisins, plus 4 gousses de cardamome. Remuer jusqu’à ce que le riz devienne translucide. Verser le lait de coco, mélanger, complèter avec de l’eau de façon à ce que le riz soit juste recouvert. Ajouter le cube de bouillon et bien le dissoudre. Quand le tout bout, fermer la cocotte et faire cuire 7mn. Ajouter le poisson au curry et faire cuire 5mn. Servir le tout bien chaud.

On peut remplacer l’espadon par des crevettes (ce que j’ai fait pour ma part, je n’avais pas envie d’espadon). Il suffit de les éplucher et de les ajouter dans le curry juste avant le service. Elles doivent être réchauffées, mais pas recuites.

Tout comme Naruto, ma passion pour les ramen n’a pas de limite, je pourrai en avaler des tonnes. En passant, savez-vous que « naruto » désigne ces étranges ingrédients que l’on trouve dans les ramen, en forme de tranche blanche décorée d’une spirale rose?

Prise d’une soudaine envie de ramen hier midi et n’ayant plus de nouilles chinoises, j’ai fait avec les moyens du bord, à savoir, des spaghetti au blé complet. C’était tout à fait excellent.

Ingrédient pour un grand bol de ramen:

- 1 poignée de spaghetti au blé complet
- 3 tranches de bacon
- 1 oeuf
- 1/4 de courgette
- 1 petit tronçon de blanc de poireau
- un morceau de nori
- persil
- base de soupe pour nouilles, sauce soja


Préparation:

Faire cuire l’oeuf de façon à ce qu’il soit mollet (pas dur, c’est moins bon). Faire bouillir de l’eau avec la base de soupe et 3càs de sauce soja. Y faire cuire les pâtes et la courgette découpée en fines lanières. Couper le bacon en bandes d’1cm de large, le faire griller à la poêle. Couper le poireau en rondelles très fines.

Dans un grand bol ou un petit saladier, verser les nouilles, les courgettes et la soupe. Y déposer le bacon grillé, le poireau émincé et l’oeuf coupé en deux. Surmonter de persil et du morceau de nori.

Le donburi est une façon pratique de présenter la nourriture: un grand bol de riz qu’on recouvre de garniture. Le yaki niku (viande grillée) désigne en fait un plat en sauce, où la viande est plus sautée que grillée. On la réalise généralement avec du boeuf, mais rien ne vous empêche de le faire avec du porc ou du poulet. Le yaki niku servi en donburi est très savoureux et très moelleux. C’est une excellente recette d’hiver.

Ingrédients pour deux personnes:

- 200g de boeuf bien tendre
- 1oignon
- 1/2 poivron rouge et 1/2 poivron vert ou 1 poivron de la couleur que vous souhaitez
- 1/2 cube de bouillon
- 1càs de cassonnade
- 2càs de sauce soja
- 1 petit morceau de gingembre frais ou du gingembre en poudre
- un peu d’ail ou pas (selon le goût)
- 1càs de fécule de pomme de terre

Préparation:

Emincer le boeuf en tranches très fines, ainsi que l’oignon. Couper le poivron en petits carrés. Dans une poêle, faire sauter le boeuf 1mn dans l’huile très chaude, sans cesser de remuer. Réserver. Faire sauter les légumes de même pendant 3-4mn. Dans un peu d’eau chaude, diluer le cube de bouillon, le sucre et la sauce soja. Y Emincer un peu de gingembre ou soupoudrer de gingembre en poudre. Bien mélanger. Rajouter de l’eau froide (3/4 de verre) et y délayer la fécule. Remettre le boeuf dans la poêle avec les légumes à feu très doux. Ajouter la sauce, faire épaissir tranquillement, sans recuire les ingrédients. Servir bien chaud sur un bol de riz japonais, avec un peu de poireau cru émincé très très fin.

Cher et tendre est un grand fan du boeuf aux oignons de notre super traiteur chinois. Et moi, depuis des années, je tatonne de recette en recette pour tenter de reproduire ce plat délicieux, sans jamais parvenir à un résultat aussi délicieux. Le grand problème, c’est la viande: le boeuf doit être coupé en tranches aussi fines que possible, mais il faut parvenir à le garder moelleux et juteux. Et en général, c’est loupé.

Mais enfin, hier soir, mes recherches ont été couronnées de succès. Je tiens l’ultime recette du boeuf aux oignons! Hélàs, vous n’aurez que la recette, pas les photos... sous le coup de l’émotion, on a tout dévoré et complètement oublié qu’il fallait que ce chef-d’oeuvre passe à la postérité. Pas grave, j’en referai, puisque maintenant, ça y est, je maîtrise!

Ingrédients pour deux personnes:

- 200g de boeuf bien tendre (demandez au boucher un morceau à émincer)
- 2 petits oignons
- 1/2 cube de bouillon de poulet
- 1càs de sauce soja
- gingembre en poudre
- 1càc de fécule
- huile d’olive ou d’arachide
- huile de sésame


Préparation:

Pour plus de facilité, placer la viande au freezer pendant une heure. La sortir et la découper en tranches aussi fines que possible (contre le grain, c’est-à-dire perpendiculairement aux fibres). Découper les oignons en demi-rondelles tout aussi fines. Faire chauffer 1/8 L d’eau et y diluer le 1/2 cube de bouillon.

Dans une poêle, faire chauffer un peu d’huile d’olive ou d’arachide à feu vif. Y faire sauter la viande pendant 2mn sans jamais cesser de remuer. Réserver la viande dans une assiette. Refaire chauffer un peu d’huile et cuire les oignons pendant 3/4mn, toujours sans cesser de remuer. Baisser le feu, ajouter la viande et un peu de gingembre en poudre, mélanger. Ajouter le bouillon, la sauce soja et la fécule délayée dans un peu d’eau froide. Faire épaissir pendant 2mn, toujours en mélangeant. Ajouter 1 càc d’huile de sésame hors du feu et bien mélanger.

Servir bien chaud avec du riz aux poivrons: un régal!

Depuis peu, mon père a fait l’acquisition d’un fumoir. Et il a eu l’excellente idée d’y faire fumer des saumons de Cherbourg, qui sont déjà délicieux à la base. Le résultat est vraiment formidable! Pour en profiter, j’ai fait quelques très mignons maki.

Pour tous ceux qui veulent apprendre à faire des sushi et qui me demandent toujours mes recettes, s’ils sont libres pendant les vacances de Noël, je ferai un petit stage spécial sushi!

Alors oui, je sais, une semaine sans nouvelle recette, je crains. Mais j’ai une excuse: j’ai vraiment beaucoup de boulot. Ca ne veut pas dire que je ne cuisine plus, mais que je trouve difficilement le temps de mettre mes recettes en ligne! Pardon!

Allez, je me rattrape avec ce plat délicieux et super facile à réaliser, d’inspiration plutôt japonaise.

Ingrédients pour deux personnes:

- 1 belle tranche d’espadon
- 1 carotte
- 1 poivron vert
- 1 bel oignon
- 1 morceau de gingembre frais (selon votre goût)
- 6 càs de purée de tomate
- un cube de bouillon de volaille
- sauce soja
- 1 gousse d’ail
- ciboulette

Préparation:

Ôtez la peau de l’espadon, coupez la tranche en cubes. Pelez la carotte, coupez la en demi-rondelles. Coupez le poivron et l’oignon en lanières. Tranchez très finement le gingembre pelé.

Dans un wok ou une sauteuse, faites revenir tous ces ingrédients dans un peu d’huile d’olive. Ajoutez la purée de tomate, le cube de bouillon délayé dans un peu d’eau bouillante, le gingembre et la gousse d’ail écrasée. Mélangez bien. Goûtez la sauce et ajustez le goût avec un peu de sauce soja si nécessaire. Faites cuire pendant une dizaine de minutes, En fin de cuisson, ajoutez la ciboulette ciselée.

Personnellement, j’ai servi ce plat avec des nouilles udon et c’était tout à fait délicieux. Mais vous pouvez très bien le servir avec des spaghetti ou du riz ou même rien. C’est une recette qui se suffit à elle-même!

J’aime beaucoup les plats de curry. A la saison, ma préférence va au curry japonais. C’est un plat mijoté, qui ressemble à un vulgaire ragoût, mais qui est vraiment réconfortant après une journée de boulot. Les Japonais sont fans de leur curry, c’est une recette très populaire, qui n’a plus rien à voir avec le curry tel qu’il est préparé en Inde. On peut le préparer soi-même de A à Z ou acheter des cubes de curry tout prêt. Pour ma part, j’ai une recette qui me plaît et qui me permet d’éviter de dépenser une fortune dans le curry importé.

Ingrédients pour deux personnes:

- 2 blancs de poulet ou de dinde
- 1 carotte
- 2 pommes de terre
- 1 bel oignon
- 1 morceau de poireau
- huile d’olive
- un cube de bouillon de volaille
- sauce soja
- curry en poudre
- gingembre (facultatif)
- purée de tomate (facultatif)
- farine

Préparation:

Coupez le poulet et les pommes de terre en cubes, la carotte et l’oignon en demi-rondelles. Dans une cocotte, faites les sauter dans un peu d’huile d’olive. Pendant ce temps, faites chauffer 1/4 L d’eau. Dans un bol, mélangez 2càs de purée de tomate, 1 càc de curry, 1càs de farine et un soupçon de sauce soja. Ajoutez le cube de bouillon et l’eau, délayez bien. Versez cette préparation sur la viande et les légumes. Ajoutez un morceau de gingembre pelé si vous aimez. Couvrez et faites mijoter pendant 20mn ou jusqu’à ce que les pommes de terre soit cuites. Goûtez, ajustez l’assaisonnement avec de la sauce soja. Servez dans une assiette avec une belle portion de riz ou dans un bol avec le riz mélangé si vous êtes pressé.

Comme je suis à fond dans la cuisine asiatique en ce moment, il va falloir vous y faire!

Je ne mange jamais de ravioli vapeur achetés chez les traiteurs chinois, sauf un, que je pratique depuis des années sans problèmes. Le problème de ce mets délicieux, c’est que la garniture hachée ne laisse pas assez deviner les éventuelles horreurs qu’elle peut contenir.

Donc je fais mes raviolis moi-même, avec beaucoup d’amour et ils connaissent un certain succès!

ingrédients pour une douzaine de ravioli:

- 3 càs de farine
- 2 càs de sauce soja
- un peu d’eau
- un peu d’huile d’olive

- 120g de crevettes cuites décortiquées
- 1/3 de carotte
- 1 gros champignon
- ciboulette, persil, sauce soja, mélange cinq-parfums

Préparation:

Dans un saladier, commencez par mélanger la farine et l’huile; puis, ajoutez la sauce soja. Mélangez bien. Ajoutez la quantité d’eau suffisante pour que votre pâte ne soit pas trop sèche. Pétrissez la pendant 3mn. Réservez au frais.

Hachez les crevettes, la carotte et le champignon. Assaisonnez à votre goût, en prenant garde de ne pas trop humidifier votre farce.

Abaissez la pâte avec un rouleau à une épaisseur d’environ 2-3mm. Découpez-y des cercles de 6cm de de diamètre (avec un verre, c’est l’idéal). Placez une càs de garniture au centre de chaque cercle, puis rabattez les bords vers le centre. Collez les en appuyant bien et en opérant un léger mouvement de torsion.

Placez vos ravioli dans un cuit-vapeur ou, dans un esprit d’authenticité, dans des paniers en bambou (que vous aurez préalablement huilés). Faites les cuire pendant 5 à 10mn, en fonction de l’efficacité du mode de cuisson choisi. La pâte doit être bien brillante et plus sombre.

Servez dans un petit bol. Pour ma part, j’ai accompagné ces petites choses d’une délicieuse soupe de maïs simplissime à faire:

Dans une cocotte, faites suer un petit oignon haché dans l’huile d’olive. Ajoutez une boîte moyenne de maïs en grains. Soupoudrez de curcuma, mélangez bien. Ajoutez un cube de bouillon de volaille et couvrez d’eau. Faites mijoter pendant 10mn sans couvrir. Passez au mixeur. Ajoutez 5 càs de lait. Goûtez et ajustez le goût avec de la sauce soja. Servez bien chaud.

L’automne est de retour et avec lui, mon envie de plat mijotés japonais. La cuisine nippone traditionnelle possède plein de recettes simples et savoureuses, qui sont idéales pour les soirées froides et pluvieuses.

Le gyû-don fait partie des donburi-mono, des plats mijotés où la garniture est servie sur le riz. Il existe des tas de petites échoppes qui vendent du gyû-don au Japon, parce que c’est un plat bon marché, nourrissant et excellent! Gyû signifie boeuf, vous savez donc maintenant quel sera notre ingrédient principal!

Ingrédients pour deux personnes:

- 1 cup de riz japonais

- 200g de viande de boeuf tendre
- 1 oignon
- 1/2 càc de dashi (vous pouvez utiliser 1/2 bouillon cube, mais le goût ne sera pas japonais)
- 2 càs de sauce soja
- 1 càc de sucre
- un peu de gingembre rapé ou en poudre
- 1 càs de saké si vous en avez sous la main
- 2 oeufs

- une poignée de haricots violets
- une carotte
- 1/2 poivron vert
- sauce soja
- ketchup allégé
- cassonade
- sauce aux huîtres
- fécule de pomme de terre


Préparation:

Commencez par faire cuire le riz. Coupezles haricots en deux, la carotte et le poivron en julienne. Faites sauter les légumes dans un peu d’huile d’olive en commençant par les haricots. Dans une cocotte, versez 1/4 L d’eau, le dashi, le sucre, la sauce soja et le gingembre. Faites bouillir. Pendant ce temps, coupez votre oignon en deux, puis en tranches de 5mm d’épaisseur. Faites les cuire dans le bouillon. Ajoutez le poivron et la carotte aux haricots. Coupez la viande en fines tranches, puis en lanières. Ajoutez morceau par morceau au bouillon et faites mijoter pendant 2mn (attention à ne pas trop cuire la viande). Dans un bol, mélangez un peu de ketchup, de sauce soja, un soupçon de sucre et de sauce aux huîtres. Versez sur les légumes, mélangez bien. Délayez un peu de fécule dans de la sauce soja, ajoutez aux légumes et faites épaissir.

Dans une assiette ou un très grand bol, disposez le riz, puis la viande par-dessus avec un peu de sauce. Si vous aimez, surmontez le tout d’un oeuf cru. A côté, disposez les légumes. Dégustez bien chaud!

Une petite recette simplissime de cuisine chinoise, qui je n’en doute pas, vous ravira. Pour un budget mini et un temps de réalisation qui frôle l’immédiateté, voici un repas équilibré en deux temps trois coups de cuillère à pot.

Ingrédients pour une personne:

- Quatre belles feuilles de laitue
- 200g de crevettes cuites
- Une bonne poignée de nouilles chinoises
- Un cube de bouillon de poule


Préparation:

Faites chauffer 1/2L d’eau avec le cube de bouillon. Faites-y cuire les nouilles. Pendant de temps, ciselez la laitue et décortiquez les crevettes. Dans un bol, mélangez les nouilles, les crevettes et la laitue, versez le bouillon par-dessus. Régalez vous!

Ou comment préparer un superbe déjeuner avec ce qui traîne dans le frigo!

Il va falloir que je m’y fasse, on a beau être au mois d’août, le ciel est gris et les températures pas très estivales. Mais bien au chaud dans mon petit chez-moi, je continue de m’accrocher à la cuisine d’été!

En japonais, « harumaki » signifie ni plus ni moins « rouleaux de printemps ». Mais contrairement à leurs homologues chinois, leur recette est bien moins codifiée. Un seul mot d’ordre: des crudités bien frais!

Ingrédients pour six petits rouleaux:

- 3 feuilles de riz
- 2 petites tranches de jambon braisé en lamelles
- 1 tronçon de concombre en fine julienne
- 1 carotte découpée de la même façon
- 1/2 avocat en fines lamelles
- 1 bonne poignée de ciboulette
- sésame blond

Préparation:

Mettez à tremper les feuilles de riz dans l’eau froide. Disposez la première sur un morceau de papier absorbant. Au centre, déposez à l’horizontale du jambon, puis de l’avocat, du concombre et des carottes. Soupoudrez de sésame. Ajoutez un fagot de ciboulette plié en deux. Rabattez le haut de la feuille sur la garniture, puis les bords et finissez de rouler le tout. Attention, la garniture est un peu sauvage!

Une fois que vous avez terminés vos trois rouleaux, coupez-les en deux et disposez-les sur une assiette. J’ai mangé les miens avec une sauce express, composée de vinaigre de riz, de sucre et d’une goutte de sauce soja. Le tout devant Desperate Housewives: la vie est belle!

Comment concilier ma passion des sushi, du thon en boîte et de l’avocat? Facile! En réalisant de délicieux rouleaux californiens, frais et digestes!

Le rouleau californien, n’a, comme son nom l’indique, pas grand-chose de japonais. Il a été mis à la mode sur la côte ouest des USA, fondue de nourriture diététique et originale, avec des ingrédients très courants pour la région, à savoir l’avocat, le concombre et le crabe cuit. Ce mignon rouleau a comme particularité d’être un sushi dedans-dehors, c’est-à-dire que le riz se trouve à l’extérieur de la feuille de nori. Cela complique un tout petit peu la réalisation quand on n’a pas l’habitude, mais l’apprentissage se fait en un tour de main. Aujourd’hui, il m’arrive de trouver que les sushi inversé sont même plus simples à faire que les classiques!

En ce qui concerne la cuisson du riz, navrée pour ceux qui n’auraient pas d’autocuiseur pour le riz! Je ne prépare le mien que de cette façon. Si vous tenez à cuire votre riz à la casserole, vous pouvez trouver la technique ici , c’est un excellent site de cuisine japonaise (dans la rubrique « recettes », catégorie « riz », recette « riz nature »).

Pour réaliser facilement vos maki sushi, l’acquisition d’un maki-su est indispensable. Il s’agit d’une petite natte en bambon pour rouler les sushi. Si vous en trouvez une en silicone, c’est encore mieux!

Ingrédients pour deux rouleaux:

- 1dose et 1/2 de riz (verre doseur standard de l’autocuiseur, soit un verre à eau de riz)
- 2 fois le volume de riz en eau (soit 3 doses)
- vinaigre pour sushi
- 2 feuilles de nori (algue)
- 1 tronçon de concombre détaillé en bâtonnets
- 1 avocat détaillé en lamelles
- 1 boîte de miettes de thon à l’huile mélangée avec un peu de wasabi
- graines de sésame blond

Préparation:

Commencez par faire cuire le riz, quelque soit la technique choisie. Une fois cuit, couvrez d’un torchon humide et laissez gonfler pendant 10mn. Déposez le riz dans un saladier (si vous en possèdez un en bois, c’est formidable), arrosez d’un peu de vinaigre. Tranchez à angles droits dans le riz avec une cuillère en bois ou en plastique pour mélanger et faire refroidir (jamais d’instrument en métal). Le riz doit être utilisé tiède et non pas froid.

Sur le maki-su, étirez une feuille de cellophane. Parsemez de graines de sésame. Déposez la moitié du riz sur la feuille et étalez-le de façon à former un rectangle d’épaisseur régulière. Déposez le nori sur le riz et appuyez bien. Etalez la moitié du thon en une bande régulière au milieu du rectangle. D’un côté de cette bande, disposez les bâtonnets de concombre, de l’autre, les lamelles d’avocat.

Rabattez la partie supérieure du rouleau par-dessus la partie garnie. Avec l’aide du maki-su, serrez bien, de façon à ce que la garniture soit bien compactée au centre du rouleau. Achevez de rouler le rectangle, toujours en serrant bien et en veillant à la régularité du rouleau. Formez une papillote bien fermée avec le cellophane. Mettez au frais pendant au moins 1h. 2 ou 3h, c’est mieux.

Posez votre rouleau sur une planche à découper. Déshabillez-le. Avec un couteau très tranchant, découpez des tronçons épais sans écraser votre oeuvre. Servez avec de la sauce soja, du wasabi et du gingembre mariné. Succès garanti!

Dans la catégorie cuisine chinoise, je suis une grande fan des raviolis vapeur, brioches au porc et autres petits chaussons à la viande ou aux crevettes.

Mais comme je suis toujours très méfiante quand j’achète ces plats dans le commerce, la garniture étant méconnaissable, je préfère généralement les faire moi-même.

Les kou-tien sont de délicieux petits chaussons à la viande, dont on fait d’abord frire le fond avant de les cuire à la vapeur. Il faut un peu d’entraînement avant d’avoir le coup de main pour les réaliser rapidement, mais le résultat en vaut largement la peine!

Pour 6 beaux chaussons (en plat principal pour 2 personnes):

- 225g de farine
- 1/2 càc de sel
- 3 càs d’huile
- Eau bouillante

- 100g de porc ou de poulet, haché finement
- 1/2 oignon haché
- 1 petit morceau de carotte haché
- 1 càs de sauce soja
- 1 càc de sucre
- 1 càc d’huile de sésame

Préparation:

Tamisez la farine et le sel dans un saladier. Creusez un puit au centre, versez l’huile et 4 càs d’eau bouillante. Mélangez bien, rajoutez de l’eau si la pâte est trop sèche. Une fois qu’elle est bien malléable, pétrissez la pendant 5mn et laissez la reposer pendant 5mn.

Mélangez tous les ingrédients de la farce dans un bol. Divisez la pâte en six et abaissez la en cercle de façon à ce qu’elle ne soit pas trop épaisse. Déposez un peu de farce sur un côté, au milieu de celui-ci. Repliez la pâte sur elle-même, puis repliez les extrémités pour sceller le chausson en appuyant bien.

Versez un peu d’huile dans une grande poêle et faites frire les chaussons jusqu’à ce que le fond soit doré. Ensuite, vous pouvez soit rajouter un peu d’eau dans la poêle et couvrir, soit faire cuire les chaussons dans un panier vapeur (avec cette techique, vous êtes sûrs de ne pas les brûler, ni de les noyer). Faites cuire pendant 5mn. Servez bien chaud. Personnellement, j’ai accompagné mes kou-tien de courgettes et de poivron vert aux oignons, avec une sauce au soja et au gingembre.

Nous mangeons des okonomiyaki une fois par semaine, et ce pour trois raisons: nous adorons la cuisine japonaise et ce plat tout particulièrement, il est rapide et facile à faire, il est nourrissant tout en contenant tout ce qu’il faut pour faire un repas équilibré.

En Japonais, Okonomiyaki signifie « ce que vous voulez grillé ». Au Japon, dans les restaurants spécialisés ou dans les foires, les étals d’okonomiyaki sont aisément reconnaissables. Sur une grande plaque, on cuit la garniture que vous aurez préalablement choisie mélangée à une sorte de pâte à crèpes. Le résultat ressemble à une grosse galette un peu informe que l’on sert surmontée de sauce épaisse au soja et de bonite (poisson) séchée.

La garniture traditionnelle d’un okonomiyaki est composée de fines tranches de poitrine de porc, de chou chinois émincé et de petits morceaux de poulpe. Mais il est tout à fait possible de faire des okonimiyaki avec ce qui vous fait envie ou ce que vous avez sous la main! Pour ma part, voici ma recette favorite.

Ingrédients pour deux okonomiyaki:

- 100g de farine
- 1/2 sachet de levure
- 1 càc de fécule de pomme de terre
- 1/2 càc de dashi en poudre ou en granulé (préparation pour bouillon de poisson japonais)
- 1 oeuf
- sauce soja
- eau froide

- deux tranches de poitrine de porc fumée
- un blanc de poireau
- une petite courgette
- un peu de fromage rapé

Préparation:

Coupez les légumes en rondelles très fines, émincez le porc en petites tranches fines (en coupant dans la tranche en oblique). Faites sauter le tout dans une poêle sans matière grasse. Réservez. Dans un saladier, mélangez tous les ingrédients secs, puis ajoutez l’oeuf et la sauce soja. Mélangez bien, ajoutez un peu d’eau, jusqu’à ce que votre pâte soit homogène et bien épaisse, de la consistance d’une pâte à pancakes.

Versez-y la garniture, rajoutez le fromage et mélangez bien. Il doit y avoir plus de garniture que de pâte. Faites chauffer deux petites poêle et cuisez deux galettes en veillant à ce que la garniture soit bien répartie, 4 à 5 mn sur chaque face.

Personnellent, je sers les okonomiyaki avec du ketchup ou de la sauce aux huîtres, et du concombre finement émincé.

Les nems ne sont pas vraiment difficiles à réaliser, de plus, ils demandent peu de matière première et de matériel.

Pour une fois, j’ai eu envie de changer de ceux au poulet, au porc ou aux crevettes. J’ai donc décidé de me lancer dans la confection de nems de poisson, inspirée par les délicieuses petites choses croustillantes servies dans mon resto préféré (La Malle aux épices, à Auderville, dans le fin fond de la Hague).

Le résultat s’est révélé très sympathique. Léger, croustillant, goûtu et original.

Ingrédients pour 4 mini nems:

- Un petit filet de cabillaud
- 4 galettes de riz rondes
- Menthe, ciboulette, persil
- Une demi gousse d’ail
- Sauce soja
- Un peu d’huile

Préparation:

Hachez finement les herbes, l’ail, puis le poisson. Dans un bol, mélangez le tout, ajoutez une càs de sauce soja, mélangez puis laissez reposer quelques minutes. Faites tremper les galettes de riz dans l’eau froide (pas toutes en même temps, sinon les dernières seront détrempées). Pour rouler vos nems, posez la galette sur une feuille de papier absorbant, puis, déposez une bonne cuillerée de farce près d’un bord, au milieu. Commencez à roulez la galette autour de la farce de sorte à ce qu’elle soit bien serrée et bien répartie. Puis, repliez les bords de la galette vers le centre. Finissez de rouler le nem en serrant bien. Déposez le dans un plat à four, de préférence anti-adhésif. Il vous suffit de passer un peu d’huile au pinceau sur les nems et de les laisser cuire pendant une dizaine de minutes à 220°C, en les retournant régulièrement. Ce mode de cuisson est très pratique quand on n’a pas le temps ou l’équipement nécessaire pour faire de la friture. Idéal pour le poisson, il a cependant un peu tendance à dessécher les nems à la viande.

J’ai servi ces nems avec de la salade et une petite sauce maison (une mesure de vinaigre de riz, une mesure de sauce aux huîtres, 1/2 mesure de sucre, un peu d’ail, le tout porté à ébullition, puis laissé à refroidir).

En accompagnement, j’ai préparé 100g de Mélange riz-soja-lentilles bio.
« Carrefour Agir », 1,80€ les 500g
A ce mélange, j’ai ajouté une courgette en dés, une poignée de fèves et un petit oignon, le tout sauté avec un peu de sauce soja et de curry. Un repas rapide à réaliser et très léger, parfait pour la température démente que nous avions hier.