Night cream bio by Yves Rocher

Vous le savez, j’aime vivre dangereusement, c’est pourquoi j’inaugure cette nouvelle catégorie de notes. Mais histoire d’être sûre de ne pas calancher dès le premier test idiot, j’ai choisi de vous présenter une innocente crème de beauté.

Après avoir beaucoup joué l’hypocrisie pendant des années sur le côté naturel et gentil avec les petits zanimaux de ses produits, Yves Rocher semble vouloir se racheter une conduite et proposer des produits vraiment naturels. Et se faire plein de pépettes en surfant sur la vague « bio », bien évidemment.

Je me suis donc vu offrir à ma dernière visite, deux échantillons de crème « bio »: « crème du coucher » et « crème du réveil ». Ce soir, pour vous, en exclusivité, j’ai testé la crème du coucher.

Et...

Ce qu’il y a de bien avec les tests, c’est que quelqu’un d’autre a souffert pour vous et vous épargne une dépense et une déception inutiles.

Je ne sais pas quel est le but d’Yves Rocher, mais si c’est de faire fuir les gens devant les produits bio, c’est une réussite critique. Ce produit est épouvantable. Premièrement, la texture: j’ai eu la délicate sensation de me tartiner la figure avec du mastic ou de l’enduit. Ce n’est pas parce qu’un produit est moins blindé de produits chimiques que d’habitude qu’on doit le fabriquer avec du plâtre. Deuxièmement, l’odeur: affreuse. Ce truc pue. Il est sensé contenir dix extraits de plantes. Les produits aux plantes sentent bon, j’en ai testé des 100% naturels qui avaient un parfum délicieux. Cette crème sent tout sauf les plantes. Troisièmement, l’impression générale: ça ne pénétre pas très bien puisqu’en fait, on a l’impression que la peau pèle. Les pores sont tellement blindées qu’on a la sensation étrange de s’être peint le visage.

Après un petit coup de mouchoir, ça va mieux, la peau est bien hydratée, pas de rougeurs ni de tiraillements, on verra si j’ai toujours mon visage demain au réveil.

Maintenant, ce qui est rigolo, c’est de comparer ce que j’ai pensé du produit, avec ce qu’Yves Rocher en dit: « Son + : Son parfum, subtile composition d’huiles essentielles, a été spécialement élaboré pour apaiser la peau comme l’esprit ».

Bon, alors maintenant vous savez où ne pas mettre ces 18,50 euros que vous voulez absolument dépenser. Par contre, vous pouvez me les envoyer parce que vous êtes reconnaissants des risques que j’ai pris, que je suis raquée et que j’ai besoin d’aller chez le coiffeur.

Non?
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Squab squab squab!!!!

Le titre est une référence débile à une série débile. Le premier qui trouve gagne un tas de muffins. Cher et Tendre n’a pas le droit de jouer.

Je me suis toujours demandé quelle utilité avait les pigeons sur cette planète. Pour les pigeons des bois, avec des petits pois et de gentilles pommes de terre, je vois plutôt bien. Mais pour les pigeons des villes, pas vraiment. A part faire un bruit d’enfer sous mes fenêtres, éventuellement y mourir et s’y décomposer salement, l’avantage de les avoir pour proches voisins m’avait échappé. Jusqu’à présent.

Parce qu’aujourd’hui, après six années de relations chaotiques, faites de carafes d’eau balancées à la volée et de conchiage forcené (on sera gentil de comprendre que je me contente personnellement de jeter de l’eau sur ces sales bêtes et qu’eux répliquent à leur façon), les rats volants qui vivent sur notre toit m’ont fait un cadeau.

Alors que je prenais le tiède sur mon balcon, j’ai remarqué un petit tas de merdouilles tombées dans un recoin. Après un coup d’oeil rapproché, il s’est avéré que le tas en question se composait de morceaux de verre, d’une pièce de monnaie et... d’une chaîne et d’un pendentif, en argent s’il-vous-plaît.

Après un bon nettoyage, le petit collier se révèle tout-à-fait mignon, même si on sent qu’il a pas mal voyagé avant d’arriver là.

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Pas sûr qu’il se passera des trucs aussi bizarres dans notre prochaine résidence...

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